Des idées innovantes pour Pompon

Nous avons rencontré beaucoup d’enfants jusque là, mais les deux enfants que vous allez voir dans les vidéos ci-dessous, Juliette et Corentin, ont des idées particulièrement révolutionnaires pour aider Pompon à se déplacer au Panama. Vite, cliquez sur les vidéos ci-dessous !

Cours à la Metropolitan School of Panama

Arrivés le 4 juin au soir à Panama City, nous donnons nos premiers cours le lendemain à la Metropolitan School of Panama, une école internationale anglophone. 2 classes de 4th et 5th grades nous attendent pour conseiller Pompon dans son voyage. C’est aussi l’occasion pour nous d’expérimenter un nouveau type de pédagogie qui met en avant la créativité et le travail en groupe.

665 enfants rencontrés au Chili !

Après 60 000 km parcourus depuis Paris en août dernier, après avoir traversé l’Europe, l’Asie, la Nouvelle Zélande et l’océan pacifique, après presque dix mois de voyage,  nous voici au Chili ! Nous y faisons nos premiers pas sur le continent américain… et donnons une dizaine d’ateliers à Santiago du Chili du 28 au 31 mai dernier auprès de 665 enfants ! Un record :-) Nous recevons un accueil très agréable de la part des 4 lycées visités, et faisons des rencontres formidables… Une experience de bon augure pour la suite du périple en Amérique du Sud !

 

Pompon au Chili

Pompon fait ses premiers pas sur le continent Américain, en commençant par le Chili, pays de tous les records : pays le plus long du monde avec ses 4000 km du Nord au Sud, il contient la région la plus sèche du monde (le désert d’Atacama), il a la ville la plus ensoleillée du monde (Punta Arenas) qui se situe juste en dessous d’un trou de la couche d’ozone, et enfin, il est frappé régulièrement par des tremblements de terre dont le dernier, extrêmement violent, a même modifié l’axe de rotation de la Terre !

Le voyage de Pompon au Chili se limite à Santiago, la capitale, ceinturée des montagnes majestueuses de la Cordillère des Andes et parsemée de collines (ou cerros). Pompon  y rencontre plus de 600 élèves, malgré un jour de fermeture de toutes les écoles de la ville pour cause de pluies diluviennes ! C’est aussi l’occasion pour Claire & Alexandre de donner leurs premiers cours en espagnol devant des élèves très attentifs et attachants.

L’énergie en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande est un pays à part constitué de 2 immenses îles qui s’étirent sur 1500 km de long à mi-chemin de l’Equateur et du cercle polaire antarctique. Ses particularités : elle est quasiment auto-suffisante énergétique (elle couvre à elle seule 90% de ses besoins), elle a toujours refusé catégoriquement l’utilisation du nucléaire, et sa part des énergies renouvelables dans son mix énergétique s’élevait à 38% en 2010.

Elle dispose de réserves de gaz et de pétrole ainsi que de ressources hydro-électriques et géothermiques, ces deux dernières assurant près des trois-quarts de la production électrique. C’est, après l’Islande, le pays de l’OCDE utilisant le plus les énergies renouvelables pour la production d’électricité ! Mais la Nouvelle-Zélande ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et vise une part de 90% des énergies renouvelables dans sa production d’électricité d’ici à 2025. C’est surtout grâce à une augmentation de l’utilisation de la géothermie (le pays étant constellé de volcans actifs) qu’ils comptent atteindre cet objectif.

Nous voyageons 3 semaines dans l’île du Sud avec Pompon et chaque jour nous apporte son lot d’émerveillements et de variété, des forêts tropicales aux glaciers en passant par les fjords majestueux. Jugez-en par vous-mêmes :

 

Flashback : Pompon découvre le gaz naturel

C’est en dégustant son omul  près du lac Baïkal que Pompon utilise sa première bouteille de gaz… ‘Tiens, c’est bien pratique ça pour chez moi. Comment on fabrique cette énergie  ?’

 

 

- Va donc voir Professeur Popov à l’université du gaz à Moscou, il pourra t’aider !’ lui dit l’omul.

 

 

 

 

Quelques jours plus tard, à l’université du gaz de Moscou…    

 

 

 

 

 

‘Bonjour Professeur Popov, je voudrais savoir d’où vient ce qu’il y’a dans cette petite bouteille pour voir si je peux en fabriquer chez moi.’      

 

 

 

- Ahah Pomponinov, tu détiens dans tes mains une énergie fantastique, du gaz naturel !’

 

 

 

 

 

- Du gaz naturel…   

 

 

 

- Non, non, du gaz qui vient du fond des océans ou sous la terre !       

 

 

 

 

 

- Du fond des océans..

 

 

 

- Ah mais non enfin ! Ce n’est pas de ce gaz là que je te parle … Je vais te raconter comment se forme le GAZ NATUREL, Pomponinov.    

 

 

 

 

- Il y a fort fort longtemps, plusieurs millions d’années de cela, des petits poissons vivaient en toute tranquillité.

 

 

 

- Ces petits êtres sont morts, et se sont décomposés au fur et à mesure des années.

 

 

 

 

- Petit à petit, les restes se sont transformés en pétrole et en gaz , grâces à de super-bactéries gloutonnes.    

 

 

 

 

Et voilà, le gaz naturel est là, il n’attend que nous les humains ! Nous allons le chercher avec de gros bateaux. Et avec des perceuses géantes nous creusons sous le plancher océanique pour ramener du gaz, et du pétrole.

 

 

 

 

- Professeur Popov, vous croyez qu’il y a des restes de petits Pompons en forme de gaz chez moi, pour que je les mette en bouteilles ?

 

 

 

- Sûrement sûrement ! Ce que je sais c’est qu’en Russie on en a plein ! On a 36 milliards de tonnes de gaz juste en dessous de nos pieds !!!  

 

 

 

Comme qui dirait Pomponinov, ça gaze pour nous mouhahahahaha !!

 

 

 

 

 

Ce que ne dit pas le professeur Popov, c’est que le gaz naturel est une énergie non renouvelable : les gisements mettent des millions d’années à se régénérer  Les Russes ne pourront pas compter éternellement sur cette seule source d’énergie : ils devront eux aussi se tourner vers les énergies renouvelables !

L’eau à Singapour

Pompon atterrit à Singapour, la vibrante cité-état, pour clôturer en beauté son tour d’Asie.

Malgré son climat équatorial, synonyme de pluies importantes et régulières, Singapour a connu par le passé des périodes de sécheresse critique. C’est de moins en moins souvent le cas maintenant depuis la mise en place du projet NEWater en 2003, visant à ajouter une nouvelle source d’approvisionnement aux sources déjà existantes: retenues des eaux de pluies, importations depuis la Malaisie, dessalement de l’eau de mer et traitement des eaux usées qui sont réinjectées dans les usines.

Pompon a ainsi pu boire directement de l’eau du robinet, et c’est bien la première fois du voyage qu’il peut le faire !

Mais attention, avoir de l’eau à disposition aussi facilement ne signifie pas qu’il faut oublier à quel point elle peut être précieuse : Ainsi en février 2010, Singapour a connu un moins extraordinairement sec, au cours duquel l’agence nationale de l’eau (PUB) a émis des consignes d’économie de l’eau aux citoyens singapouriens : prendre des douches moins longues, ne pas prendre de bains.

Ce travail de sensibilisation de la population est mené en continu auprès de l’ensemble des élèves de collège au travers d’un programme éducatif très particulier : organiser des visites des réservoirs d’eau de la ville pour montrer aux jeunes singapouriens l’importance de l’eau au quotidien.

Merci à Sawako pour les précieuses informations !

Deux ateliers à Singapour

Après l’Indonésie, rendez-vous à Singapour avec deux écoles. La première : la International Canadian School le 10 avril dernier. Un atelier studieux en amphithéâtre devant plus de 200 enfants hyper calés sur les énergies dès…8 ans !!!

 

 

 

 

 

 

La deuxième école que nous allons voir est St Margaret School, le 12 avril. Un etablissement local où nous rencontrons une vingtaine de jeunes filles très sages, appliquées et fans de Pompon :-)

 

 

 

 

 

 

Voici quelques photos de cet atelier :

Et les oeuvres que nous avons collectées dans les deux écoles !

Une école française à Bali, youpi !

Chouette, nous trouvons une école française à Bali. Dans la série lieux paradisiaques, on pouvait faire pire, nous vous l’accordons. Et là aussi, nous recevons un accueil très chaleureux de l’équipe éducative, notamment de Véronique et Gilles qui nous hébergent !!  Encore des gens au grand coeur, encore des rencontres formidables…Merci à eux , et merci aussi aux enfants qui ont joué le jeu !