Pompon à Saigon

Saigon est la capitale économique du pays. C’est une ville bruyante, qui grouille de scooters : 80% des véhicules particuliers au Vietnam sont des scooters !

Pour Pompon, c’est un peu stressant, toute cette agitation. Mais il se montre courageux et entreprend de louer une moto pour rentrer dans la danse des scooters. Et finalement, avec beaucoup d’attention, il se faufile dans les rues avec agilité. Pompon se fond presque avec la population locacle !

La rencontre de Maître PongPong

 

- Petit Pompon,
dans le monde occidental, l’énergie est définie de manière si abstraite! Ici en Extrême Orient, la notion d’énergie a un sens beaucoup plus large…

 

- L’énergie , “tchi”,est la base de tout…

 

C’est le souffle premier qui a créé l’univers ! Le tchi est présent dans toute chose et circule de la terre au ciel, à l’homme… C’ est une constante universelle sans laquelle rien n’existerait !!!

 

Pompon en Mongolie

Tandis que nous menions notre enquête sur l’énergie utilisée à la maison, Pompon a investigué sur l’énergie utilisée dans les modes de transport en Mongolie . Il a énuméré 3 principaux modes de transport :

Le mini van Russe, qui roule á l’essence ( energies chimique et mécanique )
Avec ses 4 roues motrices, le mini van Russe est robuste et fiable. Ce n’est pas le cas apparemment des équivalents Japonais et Coréens qui sont bourrés d’électronique et du coup moins faciles à réparer dans le désert.

L’avis de Pompon :
“Ç’est très pratique pour vadrouiller sur les pistes cabossées en terre, en pierre ou en sable, mais quand on est malade en voiture, ce n’est pas toujours agréable…”

Le cheval, qui fait travailler son energie musculaire !
Animal vénéré en Mongolie, le cheval est le mode de transport par excellence utilisé depuis des millénaires. Il a notamment permis aux Mongols de conquérir le plus grand empire continental qui ait jamais existé !
L’avis de Pompon :
“Le cheval offre un sentiment de liberté unique, j’avais l’impression d’être un cavalier Mongol au milieu des steppes. Mais ça fait quand même mal aux fesses.”

Le chameau, qui utilise lui aussi ses muscles ( énergie musculaire)
Le chameau est très utilisé dans le Gobi, que ce soit pour son lait, sa viande mais aussi pour transporter les yourtes du camp d’été au camp d’hiver.
L’avis de pompon :
“Je ne me suis jamais senti aussi grand ! Je dominais les dunes de sable, les steppes , je voyais les montagnes au loin ! Et  je crois que le guide m’aimait bien…Le chameau, c’est peut être bien mon mode de transport préféré pour la Mongolie.”

Rencontre avec la Mongolie

Apres 25 jours en Russie, nous arrivons en bus en Mongolie le 5 septembre. 12 heures de trajet au total, passage de frontière inclus.
Changement radical d’ambiance et de paysages après quelques kilomètres en Mongolie : des étendues immenses de prairies bordées de collines, aucune trace humaine sur des centaines de kilomètres… Un pays vide (c’est presque le cas : la Mongolie est le pays où la population est la moins dense du monde avec une densité de 1,5 habitant par km2…)


Première rencontre avec un cavalier qui “gare” son cheval pour aller faire les courses à la supérette du coin, premières yourtes aperçues sur le bord du chemin, et en parlant de chemins, premiers tours de roue sur des pistes poussiéreuses.
Nous sommes loin de nos paysages urbains, et curieux de découvrir ce pays si différent et le mode de vie de ses habitants.

Pompon en Russie


Pompon en Russie
Pompon vient de terminer sa deuxième étape, la Russie.
Voici le récit de son périple.

Pompon s’est d’abord promené à Moscou.
Il s’est frayé un chemin dans cette immense jungle urbaine. Il se cachait le plus souvent dans nos sacs, apeuré par tant de monde, tant de gigantisme.

Apres s’être émerveillé devant le Kremlin, la place rouge et les belles basiliques de la ville, il a pris le transsibérien avec nous. Un voyage de 4 jours dans un wagon partagé avec 52 autres personnes…Pompon a trouvé sa place contre le hublot.

Il arrive enfin à Irkoutsk, près du lac Baïkal. Un bus l’emmène en 6h sur l’île d’Olkhon, la plus grande île du lac, où il peut se reposer.

Lui qui ne parle pas beaucoup, il a trouvé l’île tellement jolie qu’il a tenu à prendre la parole :

” c’est un endroit magique, l’eau est d’une pureté incroyable, les paysages variés et les couleurs vives…saviez-vous que ce lac représente la plus grande réserve d’eau douce de la planète, bien plus que les Grands Lacs américains réunis ? C’est aussi une île réputée pour être l’un des principaux centres spirituels chamaniques de cette région de la Russie, la Bouriatie.
L’énergie qui s’en dégage est bien plus paisible qu’à Moscou, me reposer ici me fait beaucoup de bien.

Bon, d’un point de vue efficacité énergétique , ce n’est pas terrible : les maisons, ou izbas, sont en bois (comme dans de nombreuses villes en Russie en fait), or le bois ne garde pas bien la chaleur. Les gens sont obligés de chauffer beaucoup, avec des chauffages électriques ou en faisant du feu. Et c’est plus que nécessaire étant donné qu’ici, le lac est gelé jusqu’en avril !”

Merci Pompon, pour ces quelque mots.

Prochaine étape : la Mongolie !

Interview de Pompon en Pologne

C’est dans le train de nuit qui l’emmène à Kiev que nous interviewons Pompon sur son étape en Pologne.

Pompon, comment t’es tu déplacé ?

J’ai voyagé en train entre les villes. Il y’a beaucoup de lignes de train en Pologne , les trains  peuvent être très vieux ou modernes, ils roulent  lentement et s’arrêtent souvent sur la voie.
Une fois en ville, j’ai marché et fait du vélo : j’ai visité Varsovie et Cracovie  qui sont des villes très plates. J’ai aussi pris le tram.
Par contre il n’y a  pas beaucoup de métros : une seule ligne à Varsovie . Les gens prennent aussi leur voiture pour se déplacer, mais les routes ne sont pas toujours bien aménagées , il y’a beaucoup de bouchons.

Qu’as tu mangé ?

J’ai mangé beaucoup de pierogi, espèces de raviolis fourrés. Il en existe de plusieurs sortes : fromage (mes préférés), épinards, champignons, saucisses, beuf, pomme de terre..
J’ai mangé aussi une espèce de choucroute accompagnée de carottes , le goût était un peu trop fort pour moi.

Les polonais m’ont fait goûté la krupnik, vodka au miel délicieusement sucrée , très bon en digestif. Mais c’est pour les adultes, très fort. Il m’a suffit d’un tout petit verre pour avoir très chaud et devenir tout rouge.

Comment as tu trouvé les polonais ?

Ils sont gentils, ils disent souvent “prêcha” pour dire pardon ou s’il vous plaît . Ils sont aussi bien élevés : un polonais ne traverse jamais la route quand  le feu piéton est rouge, même s’il n’y a pas de voiture .
Ils ne parlent pas beaucoup, c’est difficile de créer un échange.
J’ai vu quelques polonais tout rouges, avec de bonnes joues.

3 choses que tu as aimées ?
- Me pelotonner dans les plaids qui sont mis à disposition dans les cafés
- Les pierogi au fromage ( ils ressemblent un peu à de la mozarrella fumée hmmmmm)
- Le quartier juif de Cracovie, avec ses vieilles façades rouges, ses bars à lait où les petites vieilles viennent discuter autour d’un plat typique.

Pompon a appris que :

La Langue polonaise est slave, elle a 7 déclinaisons et 3 genres.
Quelques mots retenus (en phonétique) :
Na Zdrowie : santé !
Jin Dobre : bonjour
Jin Kouyé : merci
Dobranoc : bonne nuit
Tak : oui
Nie : non

C’est parti !