Une semaine au Congo

Après un mois de vacances familiales et de retrouvailles avec la France, son fromage, son vin et ses délicieuses pâtisseries, nous repartons pour 3 semaines en Afrique.
Nous passons la première semaine au Congo pour donner des cours.
Nous sommes accueillis à l’aéroport par notre contact sur place, Alain-Brice, le dimanche 12 janvier à…2h du mat’. Alain-Brice organise toute la semaine pour nous. Grâce à lui, nous nous rendons dans tous les arrondissements de la ville, pour visiter 10 écoles au total.

 

 

 

 

 

 

Nous commençons les cours le lundi.
Le premier cours est… surprenant : toute la hiérarchie du ministère de l’éducation est venue nous voir : l’inspecteur d’arrondissement, l’inspectrice générale, le délégué ministériel, le manager général… Le sens du protocole est très important !
les enfants, un peu timides au début, participent petit à petit. Ils ont déjà des notions de développement durable.

 

 

 

 

 

 

Les écoles n’ont pas l’électricité pour la plupart, soit pour raison de délestage, soit pas du tout. Certains cours ont une ambiance mystique de monastère bouddhiste : nous sommes fixés par 50 paires d’yeux brillants et malicieux dans la pénombre. D’ailleurs nous ne sommes pas seuls, les chauve-souris cachées dans les recoins aussi nous écoutent :-) Les salles de classe sont ouvertes aux quatre vents, indispensable pour avoir un peu de fraîcheur dans la chaleur équatoriale. Ça nous permet de profiter des cours des salles adjacentes ou de la récré des autres niveaux… La cour de récré est un terrain vague jonché de bouteilles en plastique. Parfois quand il a trop plu, la cour se transforme en mare d’eau croupissante dans laquelle les enfants pataugent, perdent leur ballon de foot à moitié dégonflé et glissent. Une des écoles que nous avons visitée est un vrai terrain vague, des déchets partout dans la cour de récré, de la boue qui reste là alors que la dernière pluie date d’il y a 3 jours (nous sommes dans la “petite saison sèche”) mais, heureusement, peu de mouches et de moustiques.

 

 

 

 

 

 

L’organisation est parfois difficile mais on arrive au final à voir 500 élèves environ .

On apprend au cours de la semaine que les classes de 50 élèves que nous voyons sont en fait des échantillons, une seule classe de CM peut aller jusqu’à 150 élèves.

D’ailleurs à chaque cours plusieurs enfants regardent de l’extérieur notre cours, chassés parfois à coups de chicote (=férule, un bout de tuyau d’arrosage) par les surveillants.

 

 

 

 

 

Couleurs, sourires, pauvreté , gentillesse… Nous ressentons surtout une grande humilité face à l’énergie de ces enfants, curieux de tout, souriants, pleins de vie. Le souvenir de ces centaines de paires d’yeux pétillants nous hantera encore longtemps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici quelques unes des œuvres créées par les élèves.

 

Ci-dessous, la vidéo de notre semaine !