L’accès à l’énergie en Haiti

Nous arrivons en Haïti le 13 juin pour une semaine intensive de cours et de découvertes. Haïti est un pays fantastique mais encore  meurtri par le tremblement de terre qui l’a frappé en janvier 2010. Seuls 12% des haïtiens sont raccordés au réseau électrique et le charbon de bois est majoritairement utilisé pour la cuisine, accélérant la déforestation : la forêt ne couvre plus que 2% du pays contre 60% en 1923.

Mais Haïti regorge d’initiatives pour trouver des sources d’énergie alternatives et nous avons rencontré des gens formidables dans ce domaine, dont Elsa, notre contact sur place qui nous a concocté un programme aux petits oignons. Elsa est responsable de projets d’accès à l’énergie chez Total Haïti. Grâce à elle, nous rencontrons Jean-Christophe d’Entrepreneurs du Monde (ONG Française presente en Haïti depuis 2003) et Ti Konba, revendeur de lampes solaires dans un petit village du sud. Nous vous invitons à regarder la vidéo ci-dessous qui détaille leurs activités respectives :

D’autre part, l’accès à l’eau potable est un autre enjeu majeur en Haïti. Seule 54% de la population est couverte par le réseau d’approvisionnement et pour le reste les haïtiens doivent se fournir eux-mêmes par des pompes à bras ou dans les rivières. Dans tous les cas l’eau n’est pas potable. Il est donc très important de pouvoir fournir des solutions de purification de l’eau, accessibles au plus grand nombre. C’est justement l’objectif de la société Filter Pure dont nous rencontrons le directeur, M. Patrice Talleran.

Des idées innovantes pour Pompon

Nous avons rencontré beaucoup d’enfants jusque là, mais les deux enfants que vous allez voir dans les vidéos ci-dessous, Juliette et Corentin, ont des idées particulièrement révolutionnaires pour aider Pompon à se déplacer au Panama. Vite, cliquez sur les vidéos ci-dessous !

Cours à la Metropolitan School of Panama

Arrivés le 4 juin au soir à Panama City, nous donnons nos premiers cours le lendemain à la Metropolitan School of Panama, une école internationale anglophone. 2 classes de 4th et 5th grades nous attendent pour conseiller Pompon dans son voyage. C’est aussi l’occasion pour nous d’expérimenter un nouveau type de pédagogie qui met en avant la créativité et le travail en groupe.

665 enfants rencontrés au Chili !

Après 60 000 km parcourus depuis Paris en août dernier, après avoir traversé l’Europe, l’Asie, la Nouvelle Zélande et l’océan pacifique, après presque dix mois de voyage,  nous voici au Chili ! Nous y faisons nos premiers pas sur le continent américain… et donnons une dizaine d’ateliers à Santiago du Chili du 28 au 31 mai dernier auprès de 665 enfants ! Un record :-) Nous recevons un accueil très agréable de la part des 4 lycées visités, et faisons des rencontres formidables… Une experience de bon augure pour la suite du périple en Amérique du Sud !

 

Pompon au Chili

Pompon fait ses premiers pas sur le continent Américain, en commençant par le Chili, pays de tous les records : pays le plus long du monde avec ses 4000 km du Nord au Sud, il contient la région la plus sèche du monde (le désert d’Atacama), il a la ville la plus ensoleillée du monde (Punta Arenas) qui se situe juste en dessous d’un trou de la couche d’ozone, et enfin, il est frappé régulièrement par des tremblements de terre dont le dernier, extrêmement violent, a même modifié l’axe de rotation de la Terre !

Le voyage de Pompon au Chili se limite à Santiago, la capitale, ceinturée des montagnes majestueuses de la Cordillère des Andes et parsemée de collines (ou cerros). Pompon  y rencontre plus de 600 élèves, malgré un jour de fermeture de toutes les écoles de la ville pour cause de pluies diluviennes ! C’est aussi l’occasion pour Claire & Alexandre de donner leurs premiers cours en espagnol devant des élèves très attentifs et attachants.

L’énergie en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande est un pays à part constitué de 2 immenses îles qui s’étirent sur 1500 km de long à mi-chemin de l’Equateur et du cercle polaire antarctique. Ses particularités : elle est quasiment auto-suffisante énergétique (elle couvre à elle seule 90% de ses besoins), elle a toujours refusé catégoriquement l’utilisation du nucléaire, et sa part des énergies renouvelables dans son mix énergétique s’élevait à 38% en 2010.

Elle dispose de réserves de gaz et de pétrole ainsi que de ressources hydro-électriques et géothermiques, ces deux dernières assurant près des trois-quarts de la production électrique. C’est, après l’Islande, le pays de l’OCDE utilisant le plus les énergies renouvelables pour la production d’électricité ! Mais la Nouvelle-Zélande ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et vise une part de 90% des énergies renouvelables dans sa production d’électricité d’ici à 2025. C’est surtout grâce à une augmentation de l’utilisation de la géothermie (le pays étant constellé de volcans actifs) qu’ils comptent atteindre cet objectif.

Nous voyageons 3 semaines dans l’île du Sud avec Pompon et chaque jour nous apporte son lot d’émerveillements et de variété, des forêts tropicales aux glaciers en passant par les fjords majestueux. Jugez-en par vous-mêmes :