Vers de nouvelles aventures …

Bonjour à toutes et à tous,

Pendant ces 20 mois de voyage tout autour du monde j’ai rencontré plus de 5 000 enfants qui ont toujours été très attentifs au développement durable. Ils ont aussi beaucoup appris, je l’espère, sur les énergies renouvelables et non-renouvelables. Ils m’ont également apporté une tonne d’idées pour des véhicules écologiques qui vont m’aider à retourner sur ma planète. Et d’ailleurs … c’est maintenant le moment pour moi de retourner sur Laine 331, ma planète, où m’attendent ma famille et mes amis.

 

Je vous remercie encore de nous avoir suivis, Alex, Claire et moi, et vous dis à bientôt !

 

Amicalement,

Pompon

La Tanzanie

A Dar es Salaam, capitale économique de la Tanzanie, notre contact Jamila nous a concocté un programme complet pour notre semaine de cours : 4 écoles anglophones (FEZA, DIA, East Africa et Aga Kan) et l’école française Arthur Rimbaud. La langue du pays étant le kiswahilli, seules les écoles primaires privées dispensent des cours en anglais. Les élèves que nous rencontrons font donc partie d’une classe assez privilégiée de la société tanzanienne. Nous avons un très bon contact avec chaque école et apprenons avec grand plaisir aux enfants les gestes à appliquer pour économiser les énergies. Les enfants font, comme d’habitude, preuve d’une grande créativité quand il s’agit d’inventer des moyens de transport pour Pompon : nous avons ainsi droit à notre première maison volante qui marche à l’énergie solaire !

Les photos des ateliers :

Les dessins que nous avons récoltés :

La vidéo de notre passage à Dar es Salaam :

Une semaine au Congo

Après un mois de vacances familiales et de retrouvailles avec la France, son fromage, son vin et ses délicieuses pâtisseries, nous repartons pour 3 semaines en Afrique.
Nous passons la première semaine au Congo pour donner des cours.
Nous sommes accueillis à l’aéroport par notre contact sur place, Alain-Brice, le dimanche 12 janvier à…2h du mat’. Alain-Brice organise toute la semaine pour nous. Grâce à lui, nous nous rendons dans tous les arrondissements de la ville, pour visiter 10 écoles au total.

 

 

 

 

 

 

Nous commençons les cours le lundi.
Le premier cours est… surprenant : toute la hiérarchie du ministère de l’éducation est venue nous voir : l’inspecteur d’arrondissement, l’inspectrice générale, le délégué ministériel, le manager général… Le sens du protocole est très important !
les enfants, un peu timides au début, participent petit à petit. Ils ont déjà des notions de développement durable.

 

 

 

 

 

 

Les écoles n’ont pas l’électricité pour la plupart, soit pour raison de délestage, soit pas du tout. Certains cours ont une ambiance mystique de monastère bouddhiste : nous sommes fixés par 50 paires d’yeux brillants et malicieux dans la pénombre. D’ailleurs nous ne sommes pas seuls, les chauve-souris cachées dans les recoins aussi nous écoutent :-) Les salles de classe sont ouvertes aux quatre vents, indispensable pour avoir un peu de fraîcheur dans la chaleur équatoriale. Ça nous permet de profiter des cours des salles adjacentes ou de la récré des autres niveaux… La cour de récré est un terrain vague jonché de bouteilles en plastique. Parfois quand il a trop plu, la cour se transforme en mare d’eau croupissante dans laquelle les enfants pataugent, perdent leur ballon de foot à moitié dégonflé et glissent. Une des écoles que nous avons visitée est un vrai terrain vague, des déchets partout dans la cour de récré, de la boue qui reste là alors que la dernière pluie date d’il y a 3 jours (nous sommes dans la “petite saison sèche”) mais, heureusement, peu de mouches et de moustiques.

 

 

 

 

 

 

L’organisation est parfois difficile mais on arrive au final à voir 500 élèves environ .

On apprend au cours de la semaine que les classes de 50 élèves que nous voyons sont en fait des échantillons, une seule classe de CM peut aller jusqu’à 150 élèves.

D’ailleurs à chaque cours plusieurs enfants regardent de l’extérieur notre cours, chassés parfois à coups de chicote (=férule, un bout de tuyau d’arrosage) par les surveillants.

 

 

 

 

 

Couleurs, sourires, pauvreté , gentillesse… Nous ressentons surtout une grande humilité face à l’énergie de ces enfants, curieux de tout, souriants, pleins de vie. Le souvenir de ces centaines de paires d’yeux pétillants nous hantera encore longtemps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici quelques unes des œuvres créées par les élèves.

 

Ci-dessous, la vidéo de notre semaine !

Pompon en Argentine

Du 30 septembre au 4 octobre nous sommes accueillis par Gabriela de Total Argentina. Elle nous a organisé une tournée des écoles autour de l’usine de la Tablada, un quartier défavorisé de Buenos Aires. Nous allons donc à la rencontre des enfants de 8 à 10 ans des écoles 7, 43 et de la République du Panama.

Nous sommes accompagnés par une agence de communication qui a monté le joli petit film suivant que nous vous invitons à regarder :

 

Les écoliers de ce quartier porteño sont très sensibles aux questions environnementales et nous bluffent avec leurs créations toutes plus inspirées les unes que les autres !

Pompon en Haïti

Par un matin pluvieux du mois de juin, Pompon se promène dans la jolie montagne à Jacmel, en Haïti, quand soudain…

 

 

 

“Poussez-vous ! Poussez-vous, on gliiiisssse !!! Mesi anpil, mec !!”

 

 

 

 

“C’est toujours impressionnant la première fois…”

 

 

 

 

 

“Bonjour Pompon, Je suis Ibo Lélé, la reine de la forêt, un des rares arbres de cette île qui n’ait pas été coupé…

 

 

 

 

 

- Ibo Lélé, pourquoi tout ce champ de bananiers s’en va ?

- Parce qu’ils n’étaient pas bien accrochés à la terre… La terre elle-même ne tient plus. Dès qu’il pleut fort, les terrains glissent, les récoltes partent… Tout cela parce qu’il n’y a plus assez d’arbres pour retenir la terre.

- Petit Pompon, sache qu’avant, Haïti était recouverte de forêts. Mais les hommes ont coupé les arbres, pour cuisiner par exemple…

 

 

Aujourd’hui il ne reste plus que 4% de la forêt originelle. Les arbres ne sont plus là pour retenir la terre avec leurs racines, l’équilibre s’est perdu.

- C’est terrible… Les hommes ne peuvent-ils pas utiliser autre chose que le bois pour cuisiner ?

 

 

 

 

- Si, les hommes ont compris qu’ils doivent changer, et heureusement pour moi ! Ils commencent à replanter des arbres…

 

 

 

Ils utilisent des réchauds à gaz ou des fours solaires …

 

 

 

 

Mais c’est bien plus cher que le bois. Cela va prendre du temps avant de retrouver un équilibre.

 

 

 

 

- Merci Ibo Lélé… Grâce  à toi, je sais maintenant que les arbres de ma planète sont sacrés. Je te promets que je m’occuperai bien d’eux en rentrant chez moi !”

Un atelier à Bogota

Nous passons la matinée du 11 juillet au Gimnasio Campestre del Reino
Britanico. Une école privée en pleine campagne, au milieu des champs
et des vaches, comme beaucoup d’écoles réputées de Bogotá apparemment.
Nous donnons notre cours, en espagnol, à une centaine d’élèves très attentifs, accompagnés par l’équipe éducative de l’école qui s’est montrée intéressée sinon intriguée par notre projet et nos voyages.
Les présentations des dessins par les élèves volontaires sont même
très professionnelles et nous permettent de voir qu’ils ont bien
compris le cours et que, encore une fois, leur imagination est
débordante !! Jetez un oeil au film et aux dessins ci-dessous…

Nos cours en Haïti

Nous parcourons différents quartiers de Port-au-Prince ainsi que les alentours de Jacmel au sud du pays pour aller à la rencontre de plus de 400 enfants ! Les jeunes haïtiens que nous avons rencontrés sont très attachants et débordent d’optimisme. Nous quitterons Haïti le coeur serré mais remplis de leur joie : Ce pays restera une étape marquante dans notre voyage.

Les dessins du Centre Classique et Culturel de Pétion-Ville et de l’Institution de l’Avenir, à Port-au-Prince :

 

Les dessins de Jacmel :

 

Les dessins de Catts Pressoir à Port-au-Prince :

 

Les dessins du Lycée Français de Port-au-Prince :

L’accès à l’énergie en Haiti

Nous arrivons en Haïti le 13 juin pour une semaine intensive de cours et de découvertes. Haïti est un pays fantastique mais encore  meurtri par le tremblement de terre qui l’a frappé en janvier 2010. Seuls 12% des haïtiens sont raccordés au réseau électrique et le charbon de bois est majoritairement utilisé pour la cuisine, accélérant la déforestation : la forêt ne couvre plus que 2% du pays contre 60% en 1923.

Mais Haïti regorge d’initiatives pour trouver des sources d’énergie alternatives et nous avons rencontré des gens formidables dans ce domaine, dont Elsa, notre contact sur place qui nous a concocté un programme aux petits oignons. Elsa est responsable de projets d’accès à l’énergie chez Total Haïti. Grâce à elle, nous rencontrons Jean-Christophe d’Entrepreneurs du Monde (ONG Française presente en Haïti depuis 2003) et Ti Konba, revendeur de lampes solaires dans un petit village du sud. Nous vous invitons à regarder la vidéo ci-dessous qui détaille leurs activités respectives :

D’autre part, l’accès à l’eau potable est un autre enjeu majeur en Haïti. Seule 54% de la population est couverte par le réseau d’approvisionnement et pour le reste les haïtiens doivent se fournir eux-mêmes par des pompes à bras ou dans les rivières. Dans tous les cas l’eau n’est pas potable. Il est donc très important de pouvoir fournir des solutions de purification de l’eau, accessibles au plus grand nombre. C’est justement l’objectif de la société Filter Pure dont nous rencontrons le directeur, M. Patrice Talleran.