L’énergie en Russie

c’est la fin de notre deuxième étape, la Russie, l’heure de la fiche sur l’énergie !

L’énergie en Russie

 1. Les ressources

Les ressources énergétiques en Russie sont très importantes : avec un tiers des réserves mondiales de gaz, le pays est le principal fournisseur de l’Europe.

La Russie détient aussi 5% des réserves mondiales de pétrole, qui font d’elle le deuxième plus gros exportateur de pétrole au monde.

La Russie est autosuffisante en énergie, elle n’importe aucune ressource.

2. La consommation

Le prix de l’énergie étant maintenus très bas par l’Etat*, le niveau de consommation par habitants est important : 3 tep (Tonne Equivalent Pétrole), contre 2,5 tep pour la Pologne.

 

*Les prix de l’énergie sont administrés par l’Etat. Jusqu’en 1992, ils étaient maintenus à des prix inférieurs aux prix de production. Depuis, l’Etat tend à libéraliser les prix petit à petit, mais ceux-ci restent en dessous des prix pratiqués en Europe. Par exemple, le litre d’essence coute 60 centimes d’euros !

 

comment la consommation est elle repartie ?

Le gaz représente 55 % de la  consommation finale, le pétrole 21%, le

charbon 15 %.

 

3. Enjeux et perspectives

 

Le gouvernement veut aller vers plus d’efficacité énergétique :

la Russie a ratifié le protocole de Kyoto en novembre 2004, s’engageant ainsi à ramener ses émissions de CO2 au même taux qu’en 1990.

D’autre part, un décret de 2008 fixe à 40% les gains d’efficacité énergétique d’ici 2020.

 

La politique énergétique en Russie a plusieurs objectifs :

- réformer les monopoles existants, notamment par une libéralisation des secteurs électricité et gaz,

- développer les capacités de production d’électricité,

- initier de nouveaux développements pour le pétrole et le gaz en Arctique,

- restructurer l’industrie du charbon,

  • baisser les couts de production en général,

- promouvoir les énergies renouvelables qui pourraient couvrir jusqu’à 30%  des besoins du pays (estimation de l’lAIE)

 

sources : enerdata

Pompon en Russie


Pompon en Russie
Pompon vient de terminer sa deuxième étape, la Russie.
Voici le récit de son périple.

Pompon s’est d’abord promené à Moscou.
Il s’est frayé un chemin dans cette immense jungle urbaine. Il se cachait le plus souvent dans nos sacs, apeuré par tant de monde, tant de gigantisme.

Apres s’être émerveillé devant le Kremlin, la place rouge et les belles basiliques de la ville, il a pris le transsibérien avec nous. Un voyage de 4 jours dans un wagon partagé avec 52 autres personnes…Pompon a trouvé sa place contre le hublot.

Il arrive enfin à Irkoutsk, près du lac Baïkal. Un bus l’emmène en 6h sur l’île d’Olkhon, la plus grande île du lac, où il peut se reposer.

Lui qui ne parle pas beaucoup, il a trouvé l’île tellement jolie qu’il a tenu à prendre la parole :

” c’est un endroit magique, l’eau est d’une pureté incroyable, les paysages variés et les couleurs vives…saviez-vous que ce lac représente la plus grande réserve d’eau douce de la planète, bien plus que les Grands Lacs américains réunis ? C’est aussi une île réputée pour être l’un des principaux centres spirituels chamaniques de cette région de la Russie, la Bouriatie.
L’énergie qui s’en dégage est bien plus paisible qu’à Moscou, me reposer ici me fait beaucoup de bien.

Bon, d’un point de vue efficacité énergétique , ce n’est pas terrible : les maisons, ou izbas, sont en bois (comme dans de nombreuses villes en Russie en fait), or le bois ne garde pas bien la chaleur. Les gens sont obligés de chauffer beaucoup, avec des chauffages électriques ou en faisant du feu. Et c’est plus que nécessaire étant donné qu’ici, le lac est gelé jusqu’en avril !”

Merci Pompon, pour ces quelque mots.

Prochaine étape : la Mongolie !

Moscou: rencontres énergisantes dans la capitale géante

Nous sommes arrivés à Moscou le 22 août au matin, après une nuit de train depuis Kiev. Nous avons profité de 3 jours dans cette capitale immense pour nous imprégner de son énergie débordante et rencontrer quelques moscovites.

Notre premier interviewé, c’est Alex, qui nous héberge pendant notre séjour. Moscovite depuis 17 ans, Alex est fan d’auto stop. Il nous fait partager son expérience sur ce moyen de déplacement aventurier et écologique.

What have been your greatest hitchhiking trips ? Quels sont tes plus grands voyages en stop ?

My first hitchhiking trip : 2 months and a half in the United States, along the Canadian, Mexican borders and the Pacific and Atlantic oceans coasts. I have also been to Egypt from Moscow : it took me one month to reach Cairo, then I travelled all around the country during another month. China has eventually been our last big thumbing trip with my wife, who also fancies this way of travelling.
I used to do a lot of hitchhiking when I was a student but since I’ve founded a family the occasions are scarce. I continue to do small trips by hitching just out of nostalgia !
I am now on the driver side so I try to share my car whenever possible. Hitchhiking is also a good way to save gas.

Mon premier voyage en stop : 2 mois et demi aux états unis , en longeant les frontières canadiennes, mexicaine et les côtes Pacifique et Atlantique. Je suis aussi allé en Egypte depuis Moscou : il m’a fallu un mois pour atteindre Le Caire, puis j’ai vadrouillé un autre mois dans le pays. La Chine enfin, a été mon dernier grand voyage en stop,avec ma femme, elle aussi grande amatrice de ce mode de transport. J’ai fait beaucoup de stop étant étudiant, depuis que j’ai fondé une famille, les occasions sont plus rares. Je continue à faire de petits trajets en stop, par nostalgie !
Je suis maintenant du côté du conducteur, j’essaie de partager ma voiture a chaque fois que c’est possible. Le stop, c’est aussi un moyen d’économiser l’essence.

Is it easy to hitchhike in Russia ? Est ce facile de faire du stop en Russie ?

Yes this is quite easy. People use their car a lot and we can meet thousands of drivers on the road.

Oui, assez. Les gens prennent beaucoup la voiture, on croise sur la route des milliers d’automobilistes.

Is is difficult to make oneself understand, in China for instance ?
Est ce difficile de se faire comprendre , en Chine par exemple ?

A lot of people talk in english or understand it. It is a lot easier to ask first where people are going and then travel with them to their destination, even if this means changing one’s itinerary … that’s all part of the magic in hitch hiking : multiplying encounters and surprises !

Beaucoup de gens parlent anglais, ou le comprennent. C’est plus facile de demander d’abord où les gens vont, et de calquer notre chemin sur le leur, quitte a changer de plan, d’itinéraire.. c’est aussi ça, la magie du voyage en stop : aller de rencontres en rencontres, de surprises en surprises !

What about bad surprises by the way ?
Et les mauvaises surprises justement ?

Since I’ve hitchhiked I have never had any trouble. Europe is generally speaking a safe place and the United States even more, although somes states forbid hitchhiking even on secondary roads.
The hitchhiker has to evaluate his potential driver, he doesn’t have to choose the first car to stop by !

Depuis que je fais du stop, je n’ai jamais eu de problème particulier. L’Europe est d’une façon générale assez sûre, les Etats-Unis encore plus, même si certains états interdisent tout bonnement l’auto-stop, y compris sur des routes secondaires.
Il appartient de toute façon à l’auto-stoppeur de jauger son conducteur, il n’est pas obligé de choisir la première voiture qui s’arrête !