Vers de nouvelles aventures …

Bonjour à toutes et à tous,

Pendant ces 20 mois de voyage tout autour du monde j’ai rencontré plus de 5 000 enfants qui ont toujours été très attentifs au développement durable. Ils ont aussi beaucoup appris, je l’espère, sur les énergies renouvelables et non-renouvelables. Ils m’ont également apporté une tonne d’idées pour des véhicules écologiques qui vont m’aider à retourner sur ma planète. Et d’ailleurs … c’est maintenant le moment pour moi de retourner sur Laine 331, ma planète, où m’attendent ma famille et mes amis.

 

Je vous remercie encore de nous avoir suivis, Alex, Claire et moi, et vous dis à bientôt !

 

Amicalement,

Pompon

Pompon en Haïti

Par un matin pluvieux du mois de juin, Pompon se promène dans la jolie montagne à Jacmel, en Haïti, quand soudain…

 

 

 

“Poussez-vous ! Poussez-vous, on gliiiisssse !!! Mesi anpil, mec !!”

 

 

 

 

“C’est toujours impressionnant la première fois…”

 

 

 

 

 

“Bonjour Pompon, Je suis Ibo Lélé, la reine de la forêt, un des rares arbres de cette île qui n’ait pas été coupé…

 

 

 

 

 

- Ibo Lélé, pourquoi tout ce champ de bananiers s’en va ?

- Parce qu’ils n’étaient pas bien accrochés à la terre… La terre elle-même ne tient plus. Dès qu’il pleut fort, les terrains glissent, les récoltes partent… Tout cela parce qu’il n’y a plus assez d’arbres pour retenir la terre.

- Petit Pompon, sache qu’avant, Haïti était recouverte de forêts. Mais les hommes ont coupé les arbres, pour cuisiner par exemple…

 

 

Aujourd’hui il ne reste plus que 4% de la forêt originelle. Les arbres ne sont plus là pour retenir la terre avec leurs racines, l’équilibre s’est perdu.

- C’est terrible… Les hommes ne peuvent-ils pas utiliser autre chose que le bois pour cuisiner ?

 

 

 

 

- Si, les hommes ont compris qu’ils doivent changer, et heureusement pour moi ! Ils commencent à replanter des arbres…

 

 

 

Ils utilisent des réchauds à gaz ou des fours solaires …

 

 

 

 

Mais c’est bien plus cher que le bois. Cela va prendre du temps avant de retrouver un équilibre.

 

 

 

 

- Merci Ibo Lélé… Grâce  à toi, je sais maintenant que les arbres de ma planète sont sacrés. Je te promets que je m’occuperai bien d’eux en rentrant chez moi !”

Pompon au Chili

Pompon fait ses premiers pas sur le continent Américain, en commençant par le Chili, pays de tous les records : pays le plus long du monde avec ses 4000 km du Nord au Sud, il contient la région la plus sèche du monde (le désert d’Atacama), il a la ville la plus ensoleillée du monde (Punta Arenas) qui se situe juste en dessous d’un trou de la couche d’ozone, et enfin, il est frappé régulièrement par des tremblements de terre dont le dernier, extrêmement violent, a même modifié l’axe de rotation de la Terre !

Le voyage de Pompon au Chili se limite à Santiago, la capitale, ceinturée des montagnes majestueuses de la Cordillère des Andes et parsemée de collines (ou cerros). Pompon  y rencontre plus de 600 élèves, malgré un jour de fermeture de toutes les écoles de la ville pour cause de pluies diluviennes ! C’est aussi l’occasion pour Claire & Alexandre de donner leurs premiers cours en espagnol devant des élèves très attentifs et attachants.

L’énergie en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande est un pays à part constitué de 2 immenses îles qui s’étirent sur 1500 km de long à mi-chemin de l’Equateur et du cercle polaire antarctique. Ses particularités : elle est quasiment auto-suffisante énergétique (elle couvre à elle seule 90% de ses besoins), elle a toujours refusé catégoriquement l’utilisation du nucléaire, et sa part des énergies renouvelables dans son mix énergétique s’élevait à 38% en 2010.

Elle dispose de réserves de gaz et de pétrole ainsi que de ressources hydro-électriques et géothermiques, ces deux dernières assurant près des trois-quarts de la production électrique. C’est, après l’Islande, le pays de l’OCDE utilisant le plus les énergies renouvelables pour la production d’électricité ! Mais la Nouvelle-Zélande ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et vise une part de 90% des énergies renouvelables dans sa production d’électricité d’ici à 2025. C’est surtout grâce à une augmentation de l’utilisation de la géothermie (le pays étant constellé de volcans actifs) qu’ils comptent atteindre cet objectif.

Nous voyageons 3 semaines dans l’île du Sud avec Pompon et chaque jour nous apporte son lot d’émerveillements et de variété, des forêts tropicales aux glaciers en passant par les fjords majestueux. Jugez-en par vous-mêmes :

 

Flashback : Pompon découvre le gaz naturel

C’est en dégustant son omul  près du lac Baïkal que Pompon utilise sa première bouteille de gaz… ‘Tiens, c’est bien pratique ça pour chez moi. Comment on fabrique cette énergie  ?’

 

 

- Va donc voir Professeur Popov à l’université du gaz à Moscou, il pourra t’aider !’ lui dit l’omul.

 

 

 

 

Quelques jours plus tard, à l’université du gaz de Moscou…    

 

 

 

 

 

‘Bonjour Professeur Popov, je voudrais savoir d’où vient ce qu’il y’a dans cette petite bouteille pour voir si je peux en fabriquer chez moi.’      

 

 

 

- Ahah Pomponinov, tu détiens dans tes mains une énergie fantastique, du gaz naturel !’

 

 

 

 

 

- Du gaz naturel…   

 

 

 

- Non, non, du gaz qui vient du fond des océans ou sous la terre !       

 

 

 

 

 

- Du fond des océans..

 

 

 

- Ah mais non enfin ! Ce n’est pas de ce gaz là que je te parle … Je vais te raconter comment se forme le GAZ NATUREL, Pomponinov.    

 

 

 

 

- Il y a fort fort longtemps, plusieurs millions d’années de cela, des petits poissons vivaient en toute tranquillité.

 

 

 

- Ces petits êtres sont morts, et se sont décomposés au fur et à mesure des années.

 

 

 

 

- Petit à petit, les restes se sont transformés en pétrole et en gaz , grâces à de super-bactéries gloutonnes.    

 

 

 

 

Et voilà, le gaz naturel est là, il n’attend que nous les humains ! Nous allons le chercher avec de gros bateaux. Et avec des perceuses géantes nous creusons sous le plancher océanique pour ramener du gaz, et du pétrole.

 

 

 

 

- Professeur Popov, vous croyez qu’il y a des restes de petits Pompons en forme de gaz chez moi, pour que je les mette en bouteilles ?

 

 

 

- Sûrement sûrement ! Ce que je sais c’est qu’en Russie on en a plein ! On a 36 milliards de tonnes de gaz juste en dessous de nos pieds !!!  

 

 

 

Comme qui dirait Pomponinov, ça gaze pour nous mouhahahahaha !!

 

 

 

 

 

Ce que ne dit pas le professeur Popov, c’est que le gaz naturel est une énergie non renouvelable : les gisements mettent des millions d’années à se régénérer  Les Russes ne pourront pas compter éternellement sur cette seule source d’énergie : ils devront eux aussi se tourner vers les énergies renouvelables !

Pompon en Inde : rétrospective en mots et en images

Avant de fermer notre chapitre sur l’Inde, voilà quelques photos du voyage de Pompon dans cet immense sous-continent. 2 mois de vadrouille, résumés en ces  quelques mots.

Pour Pompon, l’Inde, c’est…

Des vaches à bosse, des buffles, des perruches, des paons, des dromadaires, des camions bariolés, les chiens errants, des regards noirs, des enfants qui jouent dans la rue, la poussière des chemins. des véhicules ensablés, des convois militaires près de la frontière pakistanaise, des carrières de marbre, des vendeurs de tout et de rien, des samoussas prêts à être engloutis, des cerfs volants tirés par des enfants perchés sur les toits plats des maisons, des havelis finement ciselés, des rabatteurs, des faux guides gratuits, des temples, des forts qui s’embrasent au crépuscule, des palais de maharajas, des statues de Ganesh, une mosquée gigantesque à Delhi, des rumeurs de manifestations violentes. des rickshaws kamikazes, des vélos et des camions hara kiri, des odeurs entêtantes, les couleurs des saris, l’ocre de la poussière, le vert des rizières, le bruit permanent des klaxons, les plantations de thé en cascades, les conducteurs de bus/tombeaux ouverts, les trains remplis à ras bord , les rats à bord des trains, des plages magnifiques à Goa ,l’ambiance post-coloniale de Kochi, des millions de personnes rassemblées à Allahabad pour la plus grande fête religieuse du monde, la Kumbh Mela, des bains à foison dans le Gange a Varanasi, les buffles qui se baignent aussi, les prières du matin et du soir, les mêmes depuis 5000 ans, l’arbre sacré de Bodhgaya sous lequel le Buddha a trouvé l’éveil, les pousse pousse  de Calcutta, et le bruit, et la poussière, et les odeurs, toujours…

 

Pompon et le plastique

Par un beau matin de février, Pompon se promène sur les ghats le long du Gange à Varanasi…Il voit soudain au loin, une île au milieu du fleuve … 



..une île faite de déchets plastiques et sur laquelle médite un Sâdhu !“C’est donc ici que vont tous les plastiques que les vaches ne mangent pas ?”

Pompon : Comment tu t’appelles ?
Le  Sâdhu : Je suis Pomprishna et je médite.
Pompon : Sur quoi ?

 

 

 

 

 

- Sur l’avenir de notre planète et tous ses déchets plastiques.

- D’où ça vient tout ça ?  - Ce sont des déchets plastiques que jettent les gens, ils dérivent jusqu’ici…et ne sont pas prêts de disparaitre ! Jeune Pompon, le plastique met entre 100 et 1000 ans à se dégrader…Ce qui veut dire que tes arrières-arrières-arrières-arrières-petits pompons pourront encore voir cette belle bouteille en plastique que tu tiens dans ta main.

D’ailleurs tout ça m’inspire une chanson…

“- J’aurais voulu être un plastiiiiiiiiiqueeeeeeeeee, pour pouvoir vivre une longue viiiiiiie…”

- Mais c’est sale tout ce plastique partout ! On ne peut rien y faire ?

- Mais siiii ! Hare Krishna  !!! On peut le recycler, jeune Pompon !

On peut en faire des paillettes qu’on pourra réutiliser dans des polaires, des moquettes ou pour faire des bouteilles !

- Et bien alors pourquoi il y en a autant ici en Inde ?

- Parce qu’il faut d’abord que chaque citoyen se mette au tri des déchets, mette de côté le plastique pour qu’il soit ensuite traité.

Nous recyclons quand même 47% de nos plastiques ici alors qu’en France par exemple c’est moins de 20% (bouuuh) !!!

Mais ce n’est pas suffisant, il faut limiter nos besoins en emballages, et pourquoi pas se mettre à utiliser des plastiques biodégradables ! Pour que nos vaches aient enfin une alimentation saine !

Pour aller plus loin sur le plastique, quelques ressources documentaires glanées sur Internet :
Le recyclage du plastique en France : http://www.consoglobe.com/recycler-plastiques-4312-cg
L’horrible Vortex de déchets plastiques dans le Pacifique : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_continent_dechets_pacifique_nord.php

Pompon au royaume du Tuk Tuk

Depuis le début du voyage Pompon découvre les moyens de transports utilisés par les hommes. Voitures, motos, vélos, chevaux et dromadaires n’ont désormais plus aucun secret pour lui. Mais le tuk tuk, sorte de calèche moderne tirée par une moto, ça, il ne connaissait pas. Il avait certes aperçu quelques spécimens en Chine et au Vietnam, mais c’est au Cambodge qu’il décide d’expérimenter  le tuk tuk. Il y en a partout ! C’est en fait le mode de transport utilisé en majorité dans les villes. Et oui, car il n’y a pas de transport public au Cambodge !

Pompon visite ainsi en tuk tuk les temples d’Angkor, et se promène dans son tuk tuk à Phnom Penh et à Kep.